Les droits d’auteurs payés par les réseaux sociaux constituent un à-côté très lucratif pour les grosses maisons de disques, rapporte le magazine Rolling Stone. Sony, Universal ou Warner ont désormais repris le contrôle sur le marché virtuel avec un appétit d’Orque du Mordor.
Des bénéfices à dix chiffres
Selon Steve Cooper, PDG de Warner Music Group, le streaming est le média qui rapporte le plus d’argent sur les internets, avec plus de 3,8 milliards de dollars l’an passé sur Spotify et consorts. Mais les partenariats de la firme avec Facebook, TikTok et Snapchat ont aussi fait rentrer un bénéfice à dix chiffres dans les caisses. Un nouveau milliard de dollars et une croissance des revenus générés par les réseaux sociaux plus rapide que le streaming, d’après Steve Cooper:
« Nous sommes au seuil d’un nouvel âge d’or de la musique et les opportunités sont partout. Nous considérons que le streaming n’est qu’un début. Ce n’est que l’une de nos nombreuses possibilités de croissance à long terme ».
Au tour du jeu vidéo
Si les réseaux sociaux sont vite entrés dans le rang, l’univers du jeu vidéo doit encore être dressé plus rigoureusement pour devenir un bon toutou. Des premières actions fortes ont déjà touché des plateformes comme Twitch. Reste maintenant à statuer sur les concerts en live, organisés à l’arrache sur Fortnite et autres jeux par les artistes eux-mêmes. Mais pas de panique, les majors travaillent d’arrache-pied pour récupérer leurs royalties.
Et les indépendants ?
Si les grosses maisons de disques s’en sortent très bien en ce moment, ce n’est pas le cas des artistes indépendants qui, eux, galèrent toujours. Consommer local ? Ça vaut aussi pour la musique.