Des fans de livres, une affaire de cul entre un vieux keum et une petite meuf innocente, une disparition, un cadavre. Madame Rochefort te raconte le livre qui pourrait se voir décerner le record du nombre de rebondissements. C’est « La vérité sur l’affaire Harry Québert », de notre Joël Dicker national :
Marcus, c’est un beau keum, mais il est tout juste sorti de l’adolescence alors il est un peu teubé. Ca ne l’a pas empêché d’écrire un bouquin ; un truc de mec qui se la pète genre Beigbeder ou une connerie du genre, et évidemment, toutes les petites meufs se sont mises à mouiller, et c’est devenu une célébrité. Marcus a promis à son éditeur qu’il allait vite lui pondre un deuxième roman, mais il se branle la nouille, il ne pense qu’à pécho, et il oublie qu’il doit un peu bosser ! Donc le délai arrive, il n’a pas d’idée, et c’est la sère-mi. Marcus le gros bébé appelle son ancien prof de lettre en chialant « Ouais Harry Québert, sauve moi, j’ai mon éditeur au cul là, mais j’arrive pas à aligner trois mots, j’suis qu’un gros naze ». Harry lui propose de venir à Goose Cove, dans sa grosse baraque d’écrivain riche, peut-être que là, Marcus arrivera à écrire une merde ou l’autre.
« Harry est avec une jeune meuf hyper canon, mais elle a 15 ans à tout péter »
Sauf que Marcus a toujours la tête vide ! Il glandouille et s’amuse à fouiller dans les affaires de son prof, qui soit dit en passant est une star de la littérature pour avoir écrit un pavé qui s’appelle Les origines du mal. Marcus fourre son gros nez partout et tombe sur un lot de selfies trop jolis, genre filtre Instagram et tout et tout. Il y voit Harry avec une jeune meuf hyper canon, mais qui a 15 ans à tout péter. Quand Harry Québert capte que Marcus a trouvé les photos, il se vénère grave. Marcus est obligé de se casser vite faf.
« C’était le pur love, bébé »
Un peu plus tard, notre écrivain pourri fait des pompes pour entretenir son cul plutôt que sa tête, il allume la TV, et il apprend que son ancien prof, Harry Québert, est soupçonné d’avoir buté une petite meuf, Nola Kellergan. Les rnouchs ont retrouvé son corps des piges et des piges après sa disparition. Harry Québert est envoyé en prison, mais Marcus, il ne peut pas accepter ça, alors il va enquêter. Il découvre qu’en fait, Harry se tapait la petite Nola, alors que je te jure bro, ce mec avait l’âge d’être un daron, voire un vieux daron ! Mais non, c’était le big love, le pur love, bébé. Il n’y avait rien de mal.
« En fait, Nola est morte pour de la merde »
Marcus décide de faire confiance à Harry et de le croire, donc il va interroger tout le monde dans la pampa, le vieux keuf du village, qui s’est fait sucer la teub par Nola ; mais aussi le père de Nola, qui raconte que sa fille était complètement starbée et qu’elle se mutilait et tout le tralala. Il interroge aussi un vieux mec plein de thunes, qui révèle que son majordome, qui, soit dit en passant, était encore plus cheum que Quasimodo, était in love de Nola… bref, tout le monde est suspect, jusqu’à ce que Marcus découvre qu’en fait, Nola est morte pour de la merde. En résumé, c’est un petit keuf tout nul qui a buté le majordome Quasimodo parce que sa tête ne lui revenait pas. Nola a vu toute la scène, elle a appelé au secours, le petit keuf a paniqué et l’a marave. Et ensuite, il a mis son cadavre dans un vieux trou, l’a recouvert de boue, et basta. Pour Marcus, c’est le gros soulagement parce que son pote Harry est innocent… sauf qu’il capte que son bouquin, les origines du mal, ben ce n’est pas du tout Harry qui l’a écrit, mais le majordome Quasimodo. Là, c’est le bad assuré.
Sauf que tous les écrivains le savent, bébé : c’est quand on bad qu’on est le plus créatif. Donc Marcus s’est sorti les doigts du cul et a finalement pondu un bouquin : La vérité sur l’affaire Harry Québert.