Tu veux savoir ce qu’est la cruauté à l’état pur ? Madame Rochefort te raconte « Le Loup et l’agneau », une fable de La Fontaine trop sauvage.
C’est l’histoire d’un petit agneau méga cute. Tout petit, tout frisé comme des poils de teub, avec une petite tête toute chou, bref, le genre de petit animal qu’on aimerait avoir dans son salon, quoi !
Le petit agneau, il a envie de boire un coup, donc il va picoler à la rivière. Tout se passe super bien, jusqu’à ce qu’un loup débarque. Un vrai enfoiré, ce clebs de la forêt : il se pose à la même rivière et fait genre de siffler aussi de la flotte. Et là, il commence à gueuler sur le petit agneau, il lui dit : « Wesh , petit minot, qu’esse tu fous dans mon ter ter, ici c’est chez oim, tu me les broutes, de venir pichtave ici ! Je vais te buter, te charcler, te dégommer, tu vas voir sale lardon ! »
« Le loup, cet empaffé, n’en a rien à péter que l’agneau s’excuse »
L’agneau pisse dans son froc tellement il a la trouille. Mais bon, il ne se démonte pas complètement et répond quand même au loup : « Euh, désolé bro, je voulais pas que tu sois vénère. En fait, je peux m’éloigner un peu, tu peux picoler en haut de la rivière et moi je vais en bas, comme ça je ne te fais pas ièch ? » Le loup, cet empaffé, n’en a rien à péter que l’agneau s’excuse : « Tu peux aller où tu veux, tu me casses les burnes, mon gars ! En plus, je sais que tu parles sur ma gueule avec ta mifa, vous n’êtes que des grosses langues de tepu ! »
Le loup, il dit juste ça pour intimider le pauvre petit mignon, en fait personne ne parle dans son dos ! Mais il a envie que l’agneau se sente mal. D’ailleurs, ça marche : « Non, mais m’sieur le loup, moi j’ai rien cafté hein ». Le Loup, il continue dans son délire : « Mais si, je suis sûre que tu dis de la daube sur moi, et si c’était pas toi, ça devait être tes sistas ! »
« Le loup est prêt depuis le début à bouffer du bébé mouton »
L’agneau dit qu’il n’a pas de sista, que ce n’est carrément pas possible que lui ou sa mifa se foutent de lui, mais le loup n’en a rien à péter, il ne laisse même pas au petit agneau la possibilité de se défendre, ce gros enfoiré ! Dans sa tête, il est prêt depuis le début à bouffer du bébé mouton… et ce pauvre petit agneau, il était tellement cucul qu’il n’a rien capté… donc ça finit dans un bain de sang, le loup se tape la petite bête, qui finit au fond de son gros bide.
La morale de l’histoire c’est que quand tu es nunuche, tu te fais bien niquer par les gros enfoirés.