On retrouve le petit Marcel Pagnol. D’abord, il nous parlait de la gloire de son reup, et maintenant, il se souvient du château de sa reum. Madame Rochefort te raconte le deuxième tome des souvenirs d’enfance du plus provençal de tous les auteurs français :
Le petit Marcel est trop refait : il n’a pas école, il passe tout son temps dans sa baraque de vacances avec sa mifa. La maison est paumée dans les montagnes, c’est un peu old school mais vraiment hyper stylé, parce que Marcel peut bronzer, aller à la chasse avec son daron, et kiffer la life, tout simplement.
Marcel se fait un pote, un gars qui s’appelle Lili. C’est un petit cas soc qui ne sait pas trop écrire, mais par contre, il est hyper calé en plantes et en bestioles. Ils chassent ensemble, et se font des petites balades bien pépouze dans les collines. Sauf que voilà : toutes les bonnes choses ont une fin mon gars, et il faut que Marcel retourne au bahut ! Ca le soule tellement, qu’il élabore un plan de malade : il va se faire la malle dans les montagnes avec Lili. Le soir avant le grand départ, il laisse une lettre à ses ramps, et leur explique qu’il ne veut plus aller à l’école, qu’il serait mieux avec son poto, et tout et tout. Lili débarque, et ils se cassent vite fait. Sauf que Marcel est un petit puceau : il chiale de peur, il fait dans son froc, il croit qu’il y a Casper le fantôme dans la forêt et qu’un vieux piaf va venir lui bouffer les yeux… donc il retourne rapidos chez lui, et tant pis pour l’école, c’est toujours plus kiffant que de se chier dessus à cause des fantômes !
« La mifa veut retourner dans sa barraque de vacances tous les week-ends »
Marcel est vraiment un lèche-burne : il devient premier de la classe et taffe à mort. Le temps passe assez vite jusqu’à Noël, et la mifa repart dans leur baraque de vacances. La life est géniale ! Du coup, les ramps de Marcel se disent que ce serait vraiment cool de retourner dans cette maison tous les week-ends ! Ils font donc le voyage tous les samedis, sauf que voilà, c’est hyper long. Et la reum de Marcel, la petite Augustine, est méga creuvée à chaque fois parce qu’il faut marcher pendant des plombes et des plombes. Mais la mifa trouve une combine : si elle passe dans les jardins des gros richards qui vivent dans le coin, eh bien le chemin est clairement plus court ! Alors la gentille petite mifa se transforme en gros gang de boloss et viole la propriété privée d’un max de gars. Augustine, la reum, ne le sent pas du tout. Elle flippe de devoir marcher sur les platebandes d’autres keums, surtout dans le jardin d’un château en particulier. Et un jour, bingo, la mifa se fait courser par le gardien du château, un vieux frustré du cul et son gros iench. Ca craint pas mal mais au final, tout s’arrange grâce au réseau du reup de Marcel.
« Marcel achète la barraque qui foutait tellement les boules à sa reum »
A la fin du bouquin, Marcel raconte que sa reum est morte cinq ans plus tard. Une fois devenu adulte, le petit gars achète une baraque sans la visiter. Et une fois qu’il est dedans, il se rendu compte que c’est le fameux château, qui foutait tellement les boules à sa reum. Nan mais le hasard, mec, c’est quand même trop foufou.