C’est dans une vaste résidence en forme d’hacienda moderne qu’on rejoint Max Usata. Après avoir franchi une constellation de jouets sur le sol, on s’installe dans son temple du partage musical : Un coin de salon haut de plafond où trône une platine, des fauteuils distingués, et deux enceintes de grande envergure récupérées chez un « pote qui n’avait plus assez de place chez lui à cause de ses vinyles ».
Le frontman des Puts Marie et de Mister Milano (entre autres) n’a pas encore réfléchi au chemin musical que l’on va prendre. Alors très vite, les disques vont choisir eux-mêmes. On se laisse emporter pour un voyage dans le latin-jazz afro-cubain, le santero, le boogaloo, la cumbia et une lichette de flamenco ; rythmé en grande partie par les années new-yorkaises de notre hôte dans la communauté portoricaine de « The Big Apple ».
Max Usata m’avoue qu’il aime la vieille musique. Je crois qu’il aime surtout la musique qui ne triche pas et qui raconte des histoires avec les tripes.
- Willie Colon // Eso se baila asi
- Willie Colon // Si la Ves
- Eddie Palmieri // Estamos chao
- Eddie Palmieri // Camagueyanos y Habaneros
- Encores de Cortijo // Micaela
- Encores De Cortijo & su Combo // Dejalo que Suba (Ismael Riviera)
- Santero // Chango
- La Lupe // Con el Diablo en el Cuerpo
- Aurita Castillo // Chambacu
- Celina y Reutillo // Santa Barbara
- El Chocolate // Pastorita y Pastorai
- Antonio Nuñez, El Chocolate // En el Barrio de Triana
