Ceci n’est pas illégal
Le samedi 16 janvier 2021, la Nouvelle-Zélande a organisé son plus gros concert depuis le début de la pandémie. 20’000 personnes étaient entassées les unes sur les autres dans la ville de Waitangi pour écouter les stars locales, Six60. Mieux : personne n’était obligé de porter le moindre masque ou de respecter la moindre distance avec ses voisins. Même le guitariste du groupe est venu se frotter physiquement au public! Et ce n’est pas un acte de rébellion, ou une rave party bretonne illégale, la tournée de Six60 va se poursuivre encore dans cinq autres villes du pays ces prochains jours.
Une gestion stricte de la pandémie
La Première ministre du pays Jacinda Ardern avait imposé un confinement de six semaines à l’échelle nationale dès mars 2020, alors qu’aucun décès lié au Covid n’avait encore été enregistré chez eux. Rapidement, le gouvernement avait instauré une fermeture stricte des frontières à toute personne non néo-zélandaise et demandé le rapatriement et la mise à l’isolement de tous ses citoyens en voyage à l’étranger à ce moment-là. Aujourd’hui, la Nouvelle Zélande ne compte que 76 cas encore actifs. Ces règles draconiennes semblent donc être la recette pour revenir à une situation normale de débauche généralisée. Et accessoirement, le fait de vivre sur une île de l’autre côté de la planète où seuls des elfes et des hobbits iraient passer leurs vacances.